Le roman, paru en 1853, raconte la jeunesse du narrateur, Tiennet, auprès de sa cousine Brulette et de Joseph, un garçon qui passe pour simple, entre Nohant et Saint-Chartier, en Berry, à la fin du XVIIIème siècle.

Les bals populaires rythment la vie rurale, et Joseph va rencontrer un muletier du Bourbonnais, Huriel, qui va lui donner l'opportunité d’apprendre à jouer de la cornemuse et ainsi pouvoir s’exprimer par la musique.

         Ce livre n'est pas le plus connu de George Sand, mais fait partie de ses romans champêtres décrivant avec respect et admiration le monde rural de l'époque, et notamment le Berry.

La singularité des Maîtres Sonneurs tient au fait qu'il y est question de musique populaire avec la cornemuse, de la transmission des savoirs musicaux et de la richesse créée par la rencontre de cultures différentes.

         En 2026, ce sera l’anniversaire des 150 ans du décès de « la bonne dame de Nohant », et l'occasion de rendre un hommage à notre façon à celle qui a suscité à plusieurs générations l’envie de faire (re)vivre la musique traditionnelle et les bals.